Les îles périphériques

L’écriture de ce film, mêlant registre documentaire, symbolique et fantastique, découle d’un travail de recherche sur la création de mondes fictionnels et magiques à partir de l’expérience de lieux réels. Les zones que délimitent les croisements routiers deviennent ici le décor d’un conte de la périphérie parisienne.
Le film a été présenté au sein d’une installation, où l’on retrouve certains éléments du décor. « Il veut que les routes arrêtent de se croiser dans l’indifférence. Il demande à ce qu’elles se heurtent, s’effondrent les unes sur les autres. Mais s’il ne croit plus, alors à qui s’adresse-t-il ? À tout ce qui ne se tait pas encore. Aux moteurs, aux oiseaux, aux sonneries de téléphone. ».