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Mélopée sédative

Arslane Smirnov, Mélopée sédative
Grand projet, Art-Espace, 2017
Dramatisation et trivialisation du corps, jeu parodique et fabulation grinçante, présence et retrait de la sculpture font partie du répertoire que j'exploite plastiquement. Fragmentation et démultiplication des corps, liquéfaction et concrétion de la chair, mise en suspension des structures porteuses, âpreté de l'aggloméré contre douceur des couleurs pastels, les registres et les tonalités se mélangent et se contrarient. Comme Thelonious Monk, j'essaie d'introduire la juste mesure de dissonance à l'intérieur de formes conventionnelles et populaires que j'emprunte.
  • © EnsAD / Béryl Libault
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Descriptif

Informations

La méthode que je tente de mettre en place, je la vois comme une plateforme me donnant accès à ces différents registres. C'est un projet culturel, qui prend acte des reconfigurations sociales de notre monde, que je tente d'élaborer. Il s'agit de la problématisation d'une équivalence: corps<action>décor. Autrement dit, quelle limite s'impose à l'expérience du corps? S'il n'y en a pas, le corps ne pourrait-il pas être un décor? Le lieu d'une action globalisée. À cet égard, l'intervention des échelles entre en jeu de façon déterminante lorsqu'il s'agit de comparer expérience mentale et expérience physique. D'autres artistes ont empruntés cette voie, à commencer par Bruce Nauman et Thomas Schütte, dont j'ai exploré les œuvres dans mon mémoire.
À l'origine de ma recherche plastique, il y a un questionnement sur la contextualisation de l’œuvre, en particulier concernant la sculpture. De là mon intérêt a naturellement dérivé vers l'architecture, autre art auquel elle a été traditionnellement liée. Dans son livre, L'aménagement du territoire, Aurélien Bellanger envisage l'architecture comme une forme de théâtralisation de nos modes de vie. C'est finalement par ce ressort particulier que j'axe ma pratique, tant au niveau pictural que sculptural. J'envisage mes socles comme des espaces de représentation. Le scénographe Yannis Kokkos parle de celle-ci comme d'un moyen de s'exprimer à la troisième personne, et c'est pour moi naturellement sans je que le jeu véritable commence.

Étudiant(s)
Arslane Smirnov
Titre
Mélopée sédative
Type
Grand projet
Secteur
Art-Espace
Année
2017