À la nuit

Cette nuit-là se trouve dans un autre espace/temps donné. A-t-elle un jour commencé ? A-t-elle toujours eu lieu ? Malgré toutes nos lumières, malgré nos tentatives de domestication, des espaces sombres subsistent : des recoins dans nos rues, des fissures dans nos esprits, qui sont les mauvaises herbes de l’inconscient. 
Telle une allégorie de l’un de ces espaces sombres, cette installation est, le temps d’une échappée, investie par une présence furtive. Elle peuple nos rues, nos nuits et transforme notre environnement. Tout comme un génie de la Nuit, elle déplace des objets, compose des cabanes, des zones de magie, pour rendre notre espace mystérieux, méconnaissable.
Elle nous invite à la contemplation, à modifier notre regard, à nous laisser emporter par l’inattendu.

C’est au fil des nuits et des détours empruntés qu’une histoire se dessine, qu’un regard se trouve. Chargé de toutes les expérimentations passées, ce travail se déploie différemment selon l’espace dans lequel il est présenté.